Saint-Martin-de-Jussac

Quand on y arrive, on est tout d’abord saisi par la beauté et l’originalité de son église construite entre les XII et XVe, qui lors de sa récente restauration a révélé de superbes fresques, ainsi qu’un buste reliquaire et une statue de Saint-Martin, en hommage au premier évêque de Tours et fondateur du monachisme à Ligugé (Vienne).

Inscrite à l’inventaire des monuments historiques l’église se compose de deux édifices dans le prolongement l’un de l’autre, qui laisse à penser qu’il y a eu deux églises. Elle se compose d’une nef unique de trois travées romanes, terminée par un sanctuaire gothique. Le portail en plein cintre se situe à l’Est, les colonnes intérieures ont autrefois porté une voûte en berceau, qui s’est effondrée et qui est aujourd’hui remplacée, par du lambris. Comme ailleurs dans le territoire, on découvre ici les traces des croyances mêlant christianisme et paganisme dans le mythe de la « bonne fontaine » ( « ‘na bona font  » en occitan), située à proximité de l’église. Elle fut l’objet d’une dévotion importante pour obtenir la guérison des « douleurs ». Contre les convulsions, les rhumatismes et la goutte, chaque année, elle fait l’objet d’une procession. Le chemin de dévotions allait de l’église à la fontaine, en passant par la croix qui s’élève à l’ouest de l’église.

A voir également sur la commune, outre la croix de Malte sur la place de l’église, un couvercle de cercueil ; une pompe à eau de la fin du XVIIIe siècle, dans les jardins du presbytère ; une pierre à mil, des II et IIIe siècles, reconvertie en pierre d’angle sur la place de l’église ; deux pompes à eau : l’une dans les jardins du presbytère, l’autre en bord de route face à la place de l’église ; deux fours à pain des XVIII et XIXe siècles, l’un en état de fonctionnement place de la mairie, l’autre en mauvais état, en bordure de la route de Saint-Brice ; une croix en fer forgé et un lavoir des XVIII et XIXe siècles, devant l’école communale.

Au village de Chanliat, le promeneur trouvera un four à pain des XVIII et XIXe siècles, ainsi qu’une fontaine au pied d’un tilleul. Au village de la Brégère, ce sont trois puits couverts privés des XVIII et XIXe siècles, un four à pain, un pont en bois un autre en pierre de la même époque, qui s’offrent au regard des visiteurs. Depuis chez Mingou, c’est un superbe point de vue sur Saint-Junien, qui s’offre au regard ; c’est encore les ruines d’un ancien moulin au lieu-dit « Moulin Brûlé », et un pont au lieu-dit « chez Robinet ».

Adossé à l’édifice, sans doute le plus remarquable de la commune, l’ancien presbytère (XVIIIe siècle) a fait l’objet d’une superbe réhabilitation qui l’a transformé en gîte de grande capacité. Répertorié aux gîtes de France, il peut accueillir jusqu’à 16 personnes.

Témoignage de Sylvie VERLAGNE – Résidente Gîte de Saint-Martin : « Nous avons été séduits »

Pourquoi avez-vous choisi ce gîte ?

On aime partir en vacances en famille et entre amis, on est une équipe de 15 personnes. La capacité d’accueil et la situation de ce gîte de caractère nous ont convaincus. Le fait qu’il soit aménagé dans l’ancien presbytère lui donne beaucoup de charme, tout a été refait récemment et les espaces, notamment ceux de la salle à manger et de la cuisine, sont « tout confort ». On aime la campagne et ce village calme nous convenait parfaitement. Nous avons été séduits !

Comptez-vous revenir ?

On est restés une semaine et il nous reste plein de choses à voir, sur un petit périmètre nous avions une belle palette d’activités