Place du Château
87600 ROCHECHOUART
Tél. : 05 55 43 00 80
Fax : 05 55 03 78 21
mairie@rochechouart.com
www.ville-rochechouart.fr
Horaires
Du lundi au vendredi de 8h45 à 12h30 et de 14h à 17h30
Samedi de 9h à 12h
En Bref : 3946 habitants pour un territoire 53,88 km2
Rochechouart à partir du Xe siècle est le berceau d’une famille illustre qui posséda son château jusqu’au XIXe siècle (1836), un château du XIIIe, XVe et XIXe construit sur un éperon rocheux de brèches météoritiques. Coiffé de son château qui domine la vallée de la Graine et de son affluent la Vayres, cet éperon de « pierre insolite » à nulle autre pareille, raconte l’histoire originelle de la bourgade. Sa construction primitive remonte au XIe siècle.
La cité des vicomtes, aujourd’hui coquette sous-préfecture de la Haute-Vienne de 3946 habitants, aurait pu s’appeler Rochechavard ou Rochecave. En effet, elle tient son nom de Cavardus qui occupait l’éperon rocheux situé au confluent de la Vayres et de la Graine avant la construction du château fort du XIe siècle par le vicomte Aymeric Ostafrancus. RocaCavardi fut transformé au fil des siècles et des transcriptions graphiques en Rochechavard (le fernier Chouard serait mort en 1901 d’après les archives nationales) puis Rochechouart.
Avec un centre-ville où tous les commerces et services de proximité sont présents, avec un centre d’art contemporain départemental au cœur de la cité au sein du château emblématique de la ville, avec un tissu associatif important, avec le Labyrinthe de la Voix qui s’impose chaque été comme un évènement culturel majeur rassemblant des milliers de personnes, Rochechouart entend être une commune qui veut mêler les avantages d’une commune rurale paisible avec tous les avantages des services urbains.
Une météorite géante d’un kilomètre et demi de diamètre y a fini son voyage à 72000 km/h…Imaginez le choc, l’explosion gigantesque libérant une énergie équivalente à 14 millions de fois une bombe atomique. Toute Vie est détruite dans un rayon de 200 kilomètres, le sous-sol est profondément bouleversé par le choc et la fusion. La zone d’impact s’étend sur un diamètre de 20 kilomètres où sont installés aujourd’hui les villes et les villages autour de Rochechouart …
De la force de cette explosion, la Météorite n’a pas survécu, mais sa fusion avec les roches terriennes a donné naissance à des pierres uniques et rares, les brèches d’impact. Leurs teintes variées selon les degrés de fusion, du jaune au vert, au rouge donnent une identité originale au patrimoine bâti local.
Depuis toujours l’homme a utilisé ces pierres uniques nées de la rencontre du ciel et de la Terre pour construire son habitat. Des gallo-romains dont les thermes de Chassenon sont dans un remarquable état de conservation, à l’église au clocher tors et au Château de Rochechouart, jusqu’aux maisons du XXe siècle. Aujourd’hui seules les roches gardent la mémoire de cette histoire unique en France, les paysages présentent d’agréables vallonnements verdoyants où il fait bon vivre.
Sur un promontoire rocheux, le château occupe un site remarquable dominant la vallée de la Graine et de la Vayres. Le château des Vicomtes de Rochechouart est le reflet de la puissance de ses bâtisseurs. Les vicomtes de Rochechouart ont fait l’histoire de Rochechouart et ont fait partie des grandes familles de France, proches de la Cour des Rois. On retrouve trace de cette influence aujourd’hui dans un arrondissement de Paris qui porte le nom de cette famille.
Les constructions du château ont débuté au XIIIe siècle, le donjon et le pont-levis en étant les marques architecturales les plus frappantes. Il fut agrandi et embelli au cours des siècles par les Familles qui l’occupèrent : Au XVe siècle, c’est un corps de logis spacieux de style Renaissance, qui lui a porté toute son ornementation, ses façades élégantes et harmonieuses. La galerie, à arcades et colonnes torses, de la cour intérieure, date de cette période.
Lors de la Révolution française, ce château – symbole alors de la noblesse et de la tyrannie royale – subit les foudres de la colère révolutionnaire, avec pour conséquence de voir son mobilier et ses archives dispersés. Le Département de la Haute-Vienne rachète en 1836 le château à la famille des Rochechouart et entreprend sa restauration à l’identique. L’édifice a fait l’objet de plusieurs campagnes de restauration et de réhabilitation. Il y installe diverses administrations et les appartements sous-préfectoraux. En 1985, le Département décide d’y installer un musée d’art contemporain.
Au tournant des années 2000, un important chantier de rénovation confié à Jean-François Bodin et à l’Atelier Ardant a permis au Musée de renouveler et agrandir ses espaces muséographiques, que ce soient les espaces d’exposition ou les ateliers pédagogiques nouvellement créés.
Depuis sa réouverture en 2001, le musée bénéficie de plus de 1500 m² d’espaces d’exposition, marqués par une grande variété architecturale qui va du « white-cube » (cube blanc) classique à des espaces historiquement marqués, comme la Tour et sa voûte de béton, ou la grande salle sous charpente de bois du Grenier.
Chaque année, le musée propose, parallèlement à la présentation de sa collection contemporaine et à l’espace Raoul Hausmann, des expositions thématiques ou monographiques consacrées à l’art d’aujourd’hui. Régulièrement des artistes contemporains sont invités à concevoir des œuvres spécifiques dont plusieurs ont intégré les collections.
Anne Marie ALMOSTER RODRIGUES