1 place Charles de Gaulle
87520 ORADOUR SUR GLANE
Tél. : 05 55 03 10 01
Fax : 05 55 03 24 54
mairie.oradoursurglane@wanadoo.fr
www.oradour-sur-glane.fr
Horaires
Du lundi au vendredi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h30
Samedi de 9h à 12h
En Bref : 2450 habitants pour un territoire 38,16 km2
Commune de 2450 habitants, Oradour-sur-Glane est l’une des cités rurales importantes du département. Le tissu économique et associatif très riche permet à la population de trouver sur place l’ensemble des services nécessaires à la vie quotidienne.
Le long de la RN 141, dans le bassin de vie organisé autour de Saint-Junien, Oradour/Glane avec la commune de Saint-Victurnien, jouit d’une situation privilégiée de développement urbain et d’activités. Le dynamisme démographique de tout le secteur ouest du territoire anticipe bien le potentiel de ce secteur.
Près de 40 commerces et industries, des dizaines d’association, des infrastructures pour l’hébergement et la restauration, un complexe sportif où escalade, badminton, sports d’intérieur trouvent des centaines d’amateurs, des circuits de randonnée et de nombreux sites touristiques proches offrent aux visiteurs un séjour des plus agréables et aux habitants un cadre de vie rassemblant toutes les commodités de la ville à la campagne.
Le 10 juin 1944, Oradour-sur-Glane, qui était autrefois un bourg paisible et prospère du Limousin, a été le théâtre d’une tragédie rare en son horreur dans les annales de la guerre. Oradour est alors devenue un symbole de la mémoire universelle.
Par la suite, et jusqu’au milieu des années 1960, la mise en place des services administratifs, la création des commerces, l’arrivée des entreprises et des industries se sont faites progressivement. Oradour-sur-Glane est aujourd’hui une ville moderne qui accueille chaque année environ 300 000 personnes venant visiter les ruines et le Centre de la Mémoire, inauguré par Jacques CHIRAC le 16 juillet 1999.
Pour la commémoration des 70 ans du massacre, ce sont les Présidents de la République Française et d’Allemagne qui sont venus s’incliner devant la mémoire des disparus au cœur du Village Martyr, au nom de la paix universelle et de la réconciliation entre les peuples.
Ce jour-là, près de 200 soldats de la division S.S. »Das Reich » encerclent le bourg. Ils rassemblent la population sur le champ de foire, puis acheminent les hommes dans des granges et des garages où ils sont fusillés et brûlés. Les femmes et les enfants, enfermés dans l’église, subissent le même sort. Le soir, Oradour n’est plus qu’un immense champ de ruines et de cendres. Ce massacre fit 642 victimes.
Par une loi d’exception du 10 mai 1946, le village martyr a été classé Monument Historique ; sa vocation est de témoigner auprès des nouvelles générations des atrocités de la guerre et du fanatisme.
À l’ombre des ruines, c’est un nouvel Oradour qui a vu le jour. La première pierre a été posée le 10 juin 1947 par Vincent AURIOL, Président de la République. Les premiers habitants s’y installèrent au début des années 1950.
Près de 300 000 personnes viennent visiter chaque année le Centre de la Mémoire.
Le parcours invite le visiteur à se plonger dans l’histoire d’Oradour, de la Seconde Guerre mondiale puis de l’après-guerre, il se déploie dans un bâtiment où forme architecturale et mise en scène des espaces intérieurs évoquent de manière symbolique les évènements qui contribuèrent à faire de ce site un « lieu de mémoire ».
Lorsqu’il se rend à Oradour, le visiteur entame désormais un cheminement explicite, historique et pédagogique dans l’exposition permanente, émotionnel et mémoriel dans le Village Martyr.
Le choix a été fait d’une « non-architecture » : le Centre, situé entre les ruines et la vallée de la Glane, adossé à un talus, s’efface au profit du Village Martyr. Sa surface vitrée reflète une campagne paisible. En son milieu, deux lames d’acier fichées à la verticale déchirent le paysage idyllique, matérialisant tout à la fois la rupture du 10 juin 1944 dans l’histoire d’Oradour et la violence de la destruction qui a tranché la vie à 642 hommes, femmes et enfants.
Philippe LACROIX